jeudi 15 mai 2014

Désolé pour ce soir...

     Bonjour mes amis(es) et désolé de vous avoir laissé en plan ce soir sur Twitter. Il y a eu, comme je l'ai indiqué, une sévère chute de mon moral. Pourquoi? Tout simplement suite au constat de tout mes échecs des derniers mois. Oui, j'ai eu droit à quelques bons moments, quelques uns dont je suis fier, d'autres dont je suis énormément reconnaissant. Mais en majeure partie, j'ai subi des échecs. Un seul échec, j'aurais pu encaissé, plusieurs, ça dépasse mes maigres forces.

     Mon premier échec? Le décès de ma mère. Il est survenu suite à un problème que j'aurais pu évité si j'avais été plus vigilant. Mais voilà, je ne l'ai pas été suffisamment et ma mère n'est plus avec nous.

     Bien entendu, son départ m'a mené au deuil, ce qui est tout à fait normal. Mais avoir été aidant naturel pendant si longtemps et de façon si intensive m'a drainer de biens des forces. Essayez de passer 9 ans à dormir d'une oreille, à vous réveiller 2, 3, voir même 4 fois par nuit, au cas où on aurait besoin de vous. Essayez de quitter la maison avec une constante inquiétude et ce pendant 9 ans. Essayez de passez 5 ans à prendre soins de quelqu'un 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année, dont 2 ans sans aucune pause, pas même une ½ heure de congé. C'est ce que j'ai fait. Je ne le regrette pas et je recommencerais demain matin. Mais le fait est que je me retrouve presque sans énergie, dépressif et endeuillé par le départ d'une personne que j'aimais énormément.

     Mes autres échecs? Incapacité à décrocher les emplois dont je rêvais. Même mon passage à l'émission d'Éric Salvail a été un échec. C'est de ma faute. Les employeurs sérieux ont probablement vu un clown à côté d’Éric alors que les gens du monde de l'humour n'ont pas dû être bien impressionné par le p'tit gros a barbe qui faisait des one-liners bien ordinaires. Du moins pas assez impressionné pour lui offrir un emploi.  Peut-être aurais-je dû me chercher un emploi dès le décès de ma mère plutôt qu'avoir tant attendu.  Encore une erreur de ma part.

    Maintenant je me retrouve à 1 mois et ½ de perdre mon appartement. Je n'ai absolument pas le choix, mon bail se termine le 30 juin 2014. Je n'ai toujours pas d'emploi. Même le Dollarama ne m'a pas rappelé, c'est bien pour dire. Je vais devoir me trouver un p'tit appartement (lire : un trou) ce qui me mène à un autre échec, peut-être le plus cuisant pour moi : je devrai vendre les meubles de ma mère. C'est comme si je la laissais tomber une seconde fois. Je ne suis même pas en mesure de garder ce qu'elle a amasser durant toute sa vie.

     Autre échec. Vous aller me dire qu'il est bien insignifiant et pourtant, pour moi, il est important : mon impossibilité de me rendre au Tweetaide le 20 mai prochain. J'ai tout essayé, mais le manque de ressources (argent, transport, place à coucher) font en sorte que je devrai m'abstenir. Je me sens mal, car quelqu'un avait prit la peine de m'offrir ma place au Tweetaide en cadeau et je ne suis même pas en mesure de lui faire honneur en m'y présentant. Et à ceux qui lisent ceci en se disant “Tiens, Paquet cherche la pitié et veut qu'on lui paye son voyage au tweetaide”, détrompez-vous, c'est bien mal me connaître d'avancer une telle chose. Je refuserais tout offre dans ce sens pour une simple raison: me rendre à une soirée pour une oeuvre caritative grâce à la charité des autres serait pour moi le geste le plus égoïste et hypocrite que je pourrais poser. Ce n'est tout simplement pas dans ma nature. Comme plusieurs qui me connaissent le moindrement vous le diront, j'ai beaucoup de difficulté à accepter les cadeaux. À mes yeux, je n'ai rien fait de spéciale pour les mériter, tout simplement.

     Alors voilà ou j'en suis. Je ne suis pas pessimiste, mais cruellement réaliste, c'est tout.

    N'ayez crainte, je vais continuer à vous faire rire sur Twitter car c'est une des rares chose que je fais bien. Pas de façon exceptionnelle au point de me démarquer, mais je le fais bien. C'est au moins ça.


Merci de m'avoir lu.

P.S. : Désolé pour les fautes ou erreurs de grammaire. Ce soir J'ai écrit avec mon cœur et non ma tête.

dimanche 11 mai 2014

Elle s'appelait Céline


Elle s'appelait Céline. Elle aimait la vie, elle adorait rire. Son sourire était contagieux.

Elle s’appelait Céline. Elle a mis au monde quatre gars dont un particulièrement drôle et intelligent (elle l'aurait aimé, celle-là).

Elle s’appelait Céline. Elle aimait la bonne bouffe, la faire autant que la déguster.

Elle s'appelait Céline. Elle aimait la bonne compagnie, sa famille, ses amis.

Elle s’appelait Céline. Elle aimait ses enfant, adorait ses petits-enfants, vénérait ses arrière-petits enfants. Ils étaient sa fierté, ses trésors.

Elle s’appelait Céline. Elle aimait son bon mari qui le lui rendait bien.

Elle s’appelait Céline. Elle aimait ses parents et en a bien prit soin.

Elle s’appelait Céline. Elle a vécu une bonne vie et a rendu pleins de gens heureux.

Elle s’appelait Céline. Elle n'aimait pas sa perte d'indépendance et a souffert plus souvent qu'à son tour durant ses dernières années, mais elle gardait toujours un bon moral.

Elle s’appelait Céline. Elle nous a quitté un soir de juillet pour un long repos bien mérité.

Elle s’appelait Céline, mais moi je l'appelais maman ou mom et elle me manque énormément en cette fête des mères, mais aussi les autres jours de l'année.

Merci maman pour ce que je suis devenu, tout ce que j'ai reçu, tout ce que j'ai pu te donner en retour. Ma plus grande fierté est d'être le fils de Céline.





Je t'aime et t'aimerai toujours...



     Je me permets ce P.S. : Vous avez encore votre mère,  votre père, vos grands-parents? Profitez-en bien et allez les voir. Pas juste aujourd'hui, mais aussi souvent que vous le pouvez. Prenez le temps d'être avec là pour eux comme ils l'ont été pour vous.

     À ceux et celles qui diront qu'ils manquent de temps, je répond ceci : Le seul moment où vous n'aurez vraiment plus le temps, c'est quand ils seront partis pour de bons.

Je suis tanné. De tout.

  Je suis tanné. De tout. Je suis tanné de ce monde dans lequel on vit où l'intelligence et le gros bon sens disparaissent, laissant d...