mardi 29 juillet 2014

Les animaux

Les animaux sont chanceux. Ils n'ont pas tous les problèmes des humains.

Vous n'entendrez jamais un écureuil dire "J'ai besoin d'un plus grand frigidaire pour mes noix".  Et jamais il ne fouille sur l'internet pour trouver un remède naturel pour faire grossir sa queue. 

Je n'ai jamais entendu un moineau dire “Moi pis ma femme on ramasse nos brindilles pour nous construire un beau nid sur le Plateau.”

Un chat n'a pas à travailler pas à longueur de semaine pour se nourrir.  Surtout s'il a bien entraîné son humain.

Un renard n'espère pas tout le temps pogner un poule de luxe, juste pour un soir.  Ok, il est un peu comme le gars qui ferme le bar et qui prend la poule qui reste, ça je vous le concède, mais bon... 

Un chien pense peut-être “Gagner le million, j'me ferais reposer des testicules”, mais là encore, j'en doute un peu.


Non, les animaux n'ont pas nos problèmes existentialistes. Ils l'ont facile. Ils n'ont qu'à dormir, manger et survivre à leurs prédateurs c'est tout. Ok, à part les pigeons qui doivent aussi chier sur les statues, mais ça, c'est une autre histoire.

lundi 21 juillet 2014

49 ans petit bilan

49 ans
Petit bilan
5 décénies
Moitié d'une vie

Beaucoup de rires
Beaucoup de pleures
Oui il y a pire
Mais y'a meilleur

Des j'aurais pu
Des j'aurais dû
Et si j'avais su
Trop d'inconnus

Quelques bonnes choses
Trop de névrose
Quelques fièrtés
Même des pieds-de-nez

Confiance en moi
En mon avenir
Pas toujours là
J'veux l'accueillir

Une vie ratée?
Pas décidé
Encore une moitié
Tout peut arriver?

Compteur à zéro
Prend un numéro
Y'a p't-être un bonheur

Qui t'attend tout à l'heure

jeudi 10 juillet 2014

Un an déjà

     Il y a un an aujourd'hui ma mère nous quittait, laissant derrière elle des enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants qui l'adoraient.  Son départ nous fut pénible, mais au moins elle ne souffre plus. Elle ne méritait pas de mourir, non, mais elle méritait bien de se reposer après tant d'années à se battre avec courage contre ses nombreuses maladies.  C'est ce même courage que j'ai vu dans les yeux de mon père lors de ses derniers mois parmi nous.  Ce courage n'est qu'une des nombreuses qualités de mes parents.  Oh, ils avaient aussi des défauts, mais une fois dans la balance, ce sont leurs qualités qui prévalent à tout coup.  J'ai été choyé, j'ai eu de bons parents. 

     Un an plus tard, tout semble si loin et malgré tout, comme si c'était hier.  La plaie est à peine refermée, la cicatrice encore toute fraîche.  On m'a déjà demandé si perdre un être cher cessait de faire mal un jour.  Ma réponse alors, et j'y crois encore, c'est non.  On apprend tout simplement à vivre avec la douleur.

     Un an plus tard et ma vie a changé.  Nouvel emploi, nouvel appartement, nouveau départ.  Certains seront tenté d'utiliser la mot "résilience" pour décrire mon parcours.  Je ne crois pas que ça s'applique à moi.  J'ai tout simplement avancé parce que je n'avais pas le choix, c'est ce que je devais faire.  Plusieurs auraient eu le courage de devancer les événements, mais je me suis plutôt laissé pousser par ces événements, grosse différence.  Je n'ai pas surmonté mon deuil, je le vis encore.  Ma mère me manque autant aujourd'hui qu'il y a un an, mon père tout autant qu'il y a 28 ans.  Pas de résilience, ni  de courage pour moi, du moins pas encore, mais j'y travaille.

     Où en sera ma vie l'an prochain à pareil date?  Je l'ignore.  J’espère être en mesure de réaliser mes rêves et j'y travaillerai fort, c'est une des 2 choses dont j'ai la certitude présentement. L'autre
 certitude quant à l'an prochain?  Ma mère et mon père me manqueront encore tout autant qu'aujourd'hui.

     Maman, Papa, reposez en paix, vous le méritez.  Merci pour tout ce que vous m'avez donné, merci pour ce que je suis devenu.  J'ose espérer qu'à quelque part, vous me regardez avec un peu de fierté.  


Je suis tanné. De tout.

  Je suis tanné. De tout. Je suis tanné de ce monde dans lequel on vit où l'intelligence et le gros bon sens disparaissent, laissant d...