jeudi 18 août 2022

Pour guérir.

Voici quelque chose que j'ai compris tout dernièrement :

Je suis humoriste.  Du moins à ma facon.  Pas dans le sens de vedette, mais plutôt dans le sens que l'humour m'est seconde nature.  Des blagues surgissent dans ma tête sans crier ''Garde!'' dépendamment de ce que je vois ou entends.  Je ne suis pas fait pour être sur scène -- quand on te dit sans cesse que tu es trop dur envers toi-même, mieux vaut éviter la chose.  Ajoutons à cela que je vais toujours m'attarder plus sur une mauvaise critique que sur le plus beau des compliments.  Non vraiment, la scène, on oublie.  

J'ai pensé pendant un temps à m'essayer comme script pour des émissions télé ou des humoristes, mais mon style ne convient qu'à moi.  J'ai une approche et un rythme qui me sont unique.  Trop moi.  Je parle comme j'écris et j'écris comme je parle.  Oui j'ai l'intention de me remettre à travailler sur un petit projet humoristique et litteraire quand j'irai mieux, mais je suis bien conscient que vivre de sa plume est très difficile au Québec.  De plus vous comprendrez en lisant le paragraphe suivant que même publier un livre ne répondrait pas à mon besoin.  

Car je me suis rendu compte que faire de l'humour avec des gens me manque énormément.  J'ai besoin d'être avec du monde pour qu'ils me fournissent du matériel simplement en jasant.  J'ai besoin d'entendre les rires, de voir ces sourires qui éclatent en fous rires, de voir l'étonnement sur les visages.  Être enfermé seul chez moi je n'en peux plus.  Faire des jokes au téléphone (quand je le peux) me laisse sur ma faim.

Au fond c'est très simple : pour m'aider à guérir, je dois faire rire et je devrai donc travailler en sens au cours des prochaines semaines, prochains mois.  Ma santé mentale en dépend.



Je suis tanné. De tout.

  Je suis tanné. De tout. Je suis tanné de ce monde dans lequel on vit où l'intelligence et le gros bon sens disparaissent, laissant d...