samedi 18 octobre 2014

Où j'en suis partie 2.

     Mis à part les textes pour ma mère, ceci est un des textes les plus difficiles que j'ai décidé d'écrire. Pourquoi? Parce qu'il est rempli de honte, tout simplement.

                                 J'ai perdu mon emploi. 

     Voilà, c'est dit....Et j'en ai honte. J'ai beau me dire que c'était une question de santé, que je n'en pouvait plus (même mon médecin a trouvé ma perte de poids inquiétante) il n'en demeure pas moins que j'ai perdu mon emploi, que je n'étais pas assez fort pour soutenir le rythme de travail de ce magasin. C'est pas une excuse, c'est un fait. Et j'en ai honte.

     Je me cherche un autre emploi, mais ce sera pour quand et qu'est-ce que je fait en attendant? Dire que mon état financier est précaire est bien peu dire. En résumé : j'suis dans la merde...Par ma faute, parce que je n'étais pas assez fort pour garder ma job...et j'en ai honte.

     Que vais-je faire au cours des prochains jours? Mis à part chercher un autre emploi de façon très intense, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que je suis tanné de me battre, de me débattre pour survivre. Je croyais sincèrement j'avais moi aussi droit au bonheur et à la tranquillité, mais il semble que non. En tout cas, pas présentement, pas pour un bout de temps encore.


     Je sais que je ne le mérite probablement pas, mais pour ce soir, évitez de me blâmer (je fais un très bon travail de ce côté, croyez-moi) et de me dire que je suis un pissou, un paresseux.  Pour ce soir, laissez-moi seulement pleurer en petite boule sur mon divan. Demain, on verra.

mercredi 15 octobre 2014

Où en suis-je?

     Octobre 2014. Plus d'un an depuis le décès de ma mère. Plus d'un an que je vogue entre deuil et dépression, tentant tant bien que mal de garder le cap vers de meilleurs jours, trouvant parfois une petite oasis de bonheur pour me reposer. Plus d'un an que je me perd, plus souvent qu'autrement.

     Le peu de force que j'ai me vient de mon entourage, famille et amis(es). Ma résilience repose en vous. C'est grâce à vous si je n'ai pas encore tout abandonné. Merci, 1000 fois merci, vous êtes la bouée qui m'aide à retrouver mon chemin, qui m'aide à me retrouver.

     J'ai dit plus haut que je n'ai pas tout abandonné, c'est vrai, mais j'ai tout de même abandonné quelques rêves, du moins pour le moment. Faire carrière comme script d'humour, par exemple. J'ai un germe de talent, je le reconnais, mais je n'ai pas la rigueur de tout ces gens que j'admire tant. Impossible pour moi de pondre des perles lorsque la dépression ou le deuil m'envahit. Certains en sont capable, moi non. Donc, pour le moment, oublions cette idée. Plus tard peut-être, peut-être...
     J'ai aussi mis une croix sur mon rêve de déménager à Montréal. Idée saugrenue et surtout, trop compliquée pour une personne qui a peine à avancer de par lui-même ces jours-ci. Avant même de pouvoir déménager, j'aurais besoin de plus d'argent que j'en ai présentement et d'un emploi à Montréal même. Au risque de me répéter : trop compliqué. De plus, pourquoi une entreprise montréalaise engagerait-elle un gars de Québec alors qu'il y a tant de main d'oeuvre dans la métropole?

     Oui, j'ai encore des plans pour le futur, mais ils sont un peu plus réalistes: Tenter d'améliorer ma situation afin de passer de “survivre” à “vivre” tout simplement.  "Tout simplement", oui... ironie frôlant le sarcasme, car ce semble être tout sauf simple, pour être franc.

     J'en déçois peut-être certains(es) parmi vous. Désolé. Je préfère visé moins haut afin d'augmenter mes chances de réussir et surtout, moins me décevoir.

     Alors voilà, c'est à peu près là où j'en suis. N'ayez crainte, je continuerai sans doute de blaguer sur Twitter, mais juste pour m'amuser et surtout VOUS amuser et non dans l'espoir d'une quelconque carrière.  L'espoir est une denrée rare chez moi et je préfère la ménager.

Merci de me lire, merci de comprendre

À bientôt.



Christian Paquet

Je suis tanné. De tout.

  Je suis tanné. De tout. Je suis tanné de ce monde dans lequel on vit où l'intelligence et le gros bon sens disparaissent, laissant d...