lundi 1 décembre 2014

Le gène “Candide”

     Je me rend compte que certaines personnes ont le gène Candide. Ceux et celles qui ont lu Voltaire me comprendront. Pour les autres, Candide est un personnage de roman pour qui tout va toujours pour le mieux dans le meilleur des monde. Candide pratique l'optimisme extrême et les gens qui ont le gène Candide font de même. Peu importe les tuiles qui leur tombent sur la tête, tout va toujours bien. La voiture brise?  C'est pas grave, c'est l'occasion de prendre une marche!  Ils se font une entorse en marchant?  C'est pas grave, ils ont toujours rêvé de marché avec des béquilles!  Ces gens sont toujours heureux. Ils ont toujours le sourire accroché au visage peu importe ce qui arrive.

     Moi, ce fameux gène, je ne l'ai pas. J'ai plutôt hérité du gène “réaliste” : quand ça va bien, je sais le reconnaître, mais quand ça va mal aussi. Ce n'est pas par manque d'effort de ma part. J'essaie tant bien que mal de rester positif, mais rendu à un certain point, ça lâche et je me rend à l'évidence : ça va tout simplement mal. De prétendre autrement serait hypocrite de ma part, envers les autres et surtout envers moi-même.

     Comme ce que je vis présentement, par exemple. J'espérais vraiment décrocher le poste au CLSC, mais non, je ne l'aurai pas.  Disons donc que le moral n'est pas au beau fixe et que les choses ne vont pas très bien.  Un p'tit peu tanné des tuiles sur la tête, je vous avoue humblement.

     Oui, j'ai un petit emploi pour le moment (je travaille comme caissier dans un Dollarama pour la période des fêtes - 40 heures/semaine debout devant une caisse enregistreuse), mais soyons franc, je ne nagerai pas dans le cash à Noël. J'ignore même si je pourrai me payer un petit cadeau de moi à moi avec beaucoup d'amour. Mais bon, pour le moment j'ai un emploi et c'est déjà ça, je ne me plaindrai pas trop (vous voyez, je sais reconnaître les bonnes choses quand elles arrivent!). Par contre, je n'ai pas très hâte au mois de janvier qui risque fort d'être assez pénible. Dieu sait que janvier n'est pas le mois idéal pour la recherche d'emploi. C'est bien connu qu'en janvier les choses se tranquillisent partout.


     Et j'ai beau essayé de me répéter en mantra que les choses vont aller mieux, rien n'y fait. Ça ne colle pas car je n'ai pas le gène Candide. Alors oui, je suis inquiet pour mon avenir. Oui, j'ai peur de finir mes jours sur le BS. J'ai 49 ans, j'ai de bonnes raisons d'avoir cette peur. Oui, j'ai peur de ne pas me retrouver un emploi (un bon emploi qui paye raisonnablement), oui j'ai peur de tout perdre et de me retrouver à la rue.  Oui je sais, j'ai ma famille et mes amis(es), mais ils ne peuvent m'aider que jusqu'à un certain point, soyons réaliste, s.v.p.

    Oh, je ne dis pas que je ne serai jamais heureux. Je crois encore, malgré tout, que j'ai droit au bonheur comme tout le monde. Mais présentement, ça ne va pas bien et je suis incapable de voir les choses autrement. 
 

     Alors désolé pour ceux et celles qui aimeraient me voir constamment heureux et enjoué.  Que voulez-vous? Au risque de me répéter, je n'ai pas le gène de Candide et je ne l'aurai jamais.

samedi 18 octobre 2014

Où j'en suis partie 2.

     Mis à part les textes pour ma mère, ceci est un des textes les plus difficiles que j'ai décidé d'écrire. Pourquoi? Parce qu'il est rempli de honte, tout simplement.

                                 J'ai perdu mon emploi. 

     Voilà, c'est dit....Et j'en ai honte. J'ai beau me dire que c'était une question de santé, que je n'en pouvait plus (même mon médecin a trouvé ma perte de poids inquiétante) il n'en demeure pas moins que j'ai perdu mon emploi, que je n'étais pas assez fort pour soutenir le rythme de travail de ce magasin. C'est pas une excuse, c'est un fait. Et j'en ai honte.

     Je me cherche un autre emploi, mais ce sera pour quand et qu'est-ce que je fait en attendant? Dire que mon état financier est précaire est bien peu dire. En résumé : j'suis dans la merde...Par ma faute, parce que je n'étais pas assez fort pour garder ma job...et j'en ai honte.

     Que vais-je faire au cours des prochains jours? Mis à part chercher un autre emploi de façon très intense, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que je suis tanné de me battre, de me débattre pour survivre. Je croyais sincèrement j'avais moi aussi droit au bonheur et à la tranquillité, mais il semble que non. En tout cas, pas présentement, pas pour un bout de temps encore.


     Je sais que je ne le mérite probablement pas, mais pour ce soir, évitez de me blâmer (je fais un très bon travail de ce côté, croyez-moi) et de me dire que je suis un pissou, un paresseux.  Pour ce soir, laissez-moi seulement pleurer en petite boule sur mon divan. Demain, on verra.

mercredi 15 octobre 2014

Où en suis-je?

     Octobre 2014. Plus d'un an depuis le décès de ma mère. Plus d'un an que je vogue entre deuil et dépression, tentant tant bien que mal de garder le cap vers de meilleurs jours, trouvant parfois une petite oasis de bonheur pour me reposer. Plus d'un an que je me perd, plus souvent qu'autrement.

     Le peu de force que j'ai me vient de mon entourage, famille et amis(es). Ma résilience repose en vous. C'est grâce à vous si je n'ai pas encore tout abandonné. Merci, 1000 fois merci, vous êtes la bouée qui m'aide à retrouver mon chemin, qui m'aide à me retrouver.

     J'ai dit plus haut que je n'ai pas tout abandonné, c'est vrai, mais j'ai tout de même abandonné quelques rêves, du moins pour le moment. Faire carrière comme script d'humour, par exemple. J'ai un germe de talent, je le reconnais, mais je n'ai pas la rigueur de tout ces gens que j'admire tant. Impossible pour moi de pondre des perles lorsque la dépression ou le deuil m'envahit. Certains en sont capable, moi non. Donc, pour le moment, oublions cette idée. Plus tard peut-être, peut-être...
     J'ai aussi mis une croix sur mon rêve de déménager à Montréal. Idée saugrenue et surtout, trop compliquée pour une personne qui a peine à avancer de par lui-même ces jours-ci. Avant même de pouvoir déménager, j'aurais besoin de plus d'argent que j'en ai présentement et d'un emploi à Montréal même. Au risque de me répéter : trop compliqué. De plus, pourquoi une entreprise montréalaise engagerait-elle un gars de Québec alors qu'il y a tant de main d'oeuvre dans la métropole?

     Oui, j'ai encore des plans pour le futur, mais ils sont un peu plus réalistes: Tenter d'améliorer ma situation afin de passer de “survivre” à “vivre” tout simplement.  "Tout simplement", oui... ironie frôlant le sarcasme, car ce semble être tout sauf simple, pour être franc.

     J'en déçois peut-être certains(es) parmi vous. Désolé. Je préfère visé moins haut afin d'augmenter mes chances de réussir et surtout, moins me décevoir.

     Alors voilà, c'est à peu près là où j'en suis. N'ayez crainte, je continuerai sans doute de blaguer sur Twitter, mais juste pour m'amuser et surtout VOUS amuser et non dans l'espoir d'une quelconque carrière.  L'espoir est une denrée rare chez moi et je préfère la ménager.

Merci de me lire, merci de comprendre

À bientôt.



Christian Paquet

mercredi 24 septembre 2014

Lettre à ma maman.

Salut mom.

     J't'écris ce p'tit mot parce qu'on m'y a encouragé, oui, mais aussi parce que j'en ressentais le besoin. Peut-être parce que ton service anniversaire aura lieu dimanche....Un mot pour te dire quoi? Des choses que tu sais probablement déjà, pour te dire à quel point tu me manques.

     Non, je n'ai pas encore trouvé une façon de remplir le vide que tu as laissé dans mon cœur et dans ma vie. Rien de surprenant car j'ai à peine réussi à combler le vide laissé par papa et il nous a quitté y'a plus de 20 ans de cela. Je ne m'attend donc pas à faire mon deuil de toi en quelques mois. Tu as été tout mon monde pendant 5 ans après tout.

     Tu me manques tellement.... Je m'ennuie de ton sourire et de ton rire., Je m'ennuie surtout de te faire rire. Tu étais mon meilleur public. Je m'ennuie de ta présence. Tu avais toujours les mots pour me rassurer, pour me réconforter. Oui, j'ai pris soins de toi pendant longtemps, mais tu as aussi pris soins de moi pendant tout ce temps. Tu n'as jamais cessé d'être ma maman. J'ai beau avoir 49 ans, je te pleurerais dans les bras tout de suite si je le pouvais.

     Tu avais raison, tu sais. Je n'était pas prêt pour ton départ. Je ne l'ai pas vu venir, même si je m'y préparais, vu ton âge et ta santé. Je n'étais pas prêt et tu le savais. Tu me connaissais mieux que je ne me connais moi-même. Aujourd'hui, je suis seul. Seul pour faire face à la vie, seul pour faire face aux embûches, seul sans personne (ou presque) avec qui partager mes petits bonheur. La famille est loin (soit physiquement ou de coeur) et je n'ai pas encore réussi à me refaire un réseau sociale ici. J'ai toujours eu un tempérament solitaire, je sais, mais j'aime choisir mes moments de solitude. Là ils me sont imposer et c'est dur à encaisser.

     Si tu savais ce que je donnerais pour t'avoir encore quelques heures avec moi. Quelques heures pour qu'on se dise au revoir comme il faut, pour que j'te dise encore une fois à quel point je t'aime et pour t'entendre me dire une dernière fois que tout va bien aller. Un dernier câlin pour me rassurer.

     En terminant, j'espère que d'où tu es, tu peux me voir et que tu es fière de moi malgré tout. Et j'espère , si c'est pas trop te demander, que tu pourras m'aider encore un peu. Juste le temps que je me remette sur pied, que mon deuil de toi soit passé et que je puisse enfin dire, en regardant ta photo : merci, maman, maintenant je suis bien, repose-en paix.


Je t'aime


Christian

mardi 29 juillet 2014

Les animaux

Les animaux sont chanceux. Ils n'ont pas tous les problèmes des humains.

Vous n'entendrez jamais un écureuil dire "J'ai besoin d'un plus grand frigidaire pour mes noix".  Et jamais il ne fouille sur l'internet pour trouver un remède naturel pour faire grossir sa queue. 

Je n'ai jamais entendu un moineau dire “Moi pis ma femme on ramasse nos brindilles pour nous construire un beau nid sur le Plateau.”

Un chat n'a pas à travailler pas à longueur de semaine pour se nourrir.  Surtout s'il a bien entraîné son humain.

Un renard n'espère pas tout le temps pogner un poule de luxe, juste pour un soir.  Ok, il est un peu comme le gars qui ferme le bar et qui prend la poule qui reste, ça je vous le concède, mais bon... 

Un chien pense peut-être “Gagner le million, j'me ferais reposer des testicules”, mais là encore, j'en doute un peu.


Non, les animaux n'ont pas nos problèmes existentialistes. Ils l'ont facile. Ils n'ont qu'à dormir, manger et survivre à leurs prédateurs c'est tout. Ok, à part les pigeons qui doivent aussi chier sur les statues, mais ça, c'est une autre histoire.

lundi 21 juillet 2014

49 ans petit bilan

49 ans
Petit bilan
5 décénies
Moitié d'une vie

Beaucoup de rires
Beaucoup de pleures
Oui il y a pire
Mais y'a meilleur

Des j'aurais pu
Des j'aurais dû
Et si j'avais su
Trop d'inconnus

Quelques bonnes choses
Trop de névrose
Quelques fièrtés
Même des pieds-de-nez

Confiance en moi
En mon avenir
Pas toujours là
J'veux l'accueillir

Une vie ratée?
Pas décidé
Encore une moitié
Tout peut arriver?

Compteur à zéro
Prend un numéro
Y'a p't-être un bonheur

Qui t'attend tout à l'heure

jeudi 10 juillet 2014

Un an déjà

     Il y a un an aujourd'hui ma mère nous quittait, laissant derrière elle des enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants qui l'adoraient.  Son départ nous fut pénible, mais au moins elle ne souffre plus. Elle ne méritait pas de mourir, non, mais elle méritait bien de se reposer après tant d'années à se battre avec courage contre ses nombreuses maladies.  C'est ce même courage que j'ai vu dans les yeux de mon père lors de ses derniers mois parmi nous.  Ce courage n'est qu'une des nombreuses qualités de mes parents.  Oh, ils avaient aussi des défauts, mais une fois dans la balance, ce sont leurs qualités qui prévalent à tout coup.  J'ai été choyé, j'ai eu de bons parents. 

     Un an plus tard, tout semble si loin et malgré tout, comme si c'était hier.  La plaie est à peine refermée, la cicatrice encore toute fraîche.  On m'a déjà demandé si perdre un être cher cessait de faire mal un jour.  Ma réponse alors, et j'y crois encore, c'est non.  On apprend tout simplement à vivre avec la douleur.

     Un an plus tard et ma vie a changé.  Nouvel emploi, nouvel appartement, nouveau départ.  Certains seront tenté d'utiliser la mot "résilience" pour décrire mon parcours.  Je ne crois pas que ça s'applique à moi.  J'ai tout simplement avancé parce que je n'avais pas le choix, c'est ce que je devais faire.  Plusieurs auraient eu le courage de devancer les événements, mais je me suis plutôt laissé pousser par ces événements, grosse différence.  Je n'ai pas surmonté mon deuil, je le vis encore.  Ma mère me manque autant aujourd'hui qu'il y a un an, mon père tout autant qu'il y a 28 ans.  Pas de résilience, ni  de courage pour moi, du moins pas encore, mais j'y travaille.

     Où en sera ma vie l'an prochain à pareil date?  Je l'ignore.  J’espère être en mesure de réaliser mes rêves et j'y travaillerai fort, c'est une des 2 choses dont j'ai la certitude présentement. L'autre
 certitude quant à l'an prochain?  Ma mère et mon père me manqueront encore tout autant qu'aujourd'hui.

     Maman, Papa, reposez en paix, vous le méritez.  Merci pour tout ce que vous m'avez donné, merci pour ce que je suis devenu.  J'ose espérer qu'à quelque part, vous me regardez avec un peu de fierté.  


jeudi 15 mai 2014

Désolé pour ce soir...

     Bonjour mes amis(es) et désolé de vous avoir laissé en plan ce soir sur Twitter. Il y a eu, comme je l'ai indiqué, une sévère chute de mon moral. Pourquoi? Tout simplement suite au constat de tout mes échecs des derniers mois. Oui, j'ai eu droit à quelques bons moments, quelques uns dont je suis fier, d'autres dont je suis énormément reconnaissant. Mais en majeure partie, j'ai subi des échecs. Un seul échec, j'aurais pu encaissé, plusieurs, ça dépasse mes maigres forces.

     Mon premier échec? Le décès de ma mère. Il est survenu suite à un problème que j'aurais pu évité si j'avais été plus vigilant. Mais voilà, je ne l'ai pas été suffisamment et ma mère n'est plus avec nous.

     Bien entendu, son départ m'a mené au deuil, ce qui est tout à fait normal. Mais avoir été aidant naturel pendant si longtemps et de façon si intensive m'a drainer de biens des forces. Essayez de passer 9 ans à dormir d'une oreille, à vous réveiller 2, 3, voir même 4 fois par nuit, au cas où on aurait besoin de vous. Essayez de quitter la maison avec une constante inquiétude et ce pendant 9 ans. Essayez de passez 5 ans à prendre soins de quelqu'un 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année, dont 2 ans sans aucune pause, pas même une ½ heure de congé. C'est ce que j'ai fait. Je ne le regrette pas et je recommencerais demain matin. Mais le fait est que je me retrouve presque sans énergie, dépressif et endeuillé par le départ d'une personne que j'aimais énormément.

     Mes autres échecs? Incapacité à décrocher les emplois dont je rêvais. Même mon passage à l'émission d'Éric Salvail a été un échec. C'est de ma faute. Les employeurs sérieux ont probablement vu un clown à côté d’Éric alors que les gens du monde de l'humour n'ont pas dû être bien impressionné par le p'tit gros a barbe qui faisait des one-liners bien ordinaires. Du moins pas assez impressionné pour lui offrir un emploi.  Peut-être aurais-je dû me chercher un emploi dès le décès de ma mère plutôt qu'avoir tant attendu.  Encore une erreur de ma part.

    Maintenant je me retrouve à 1 mois et ½ de perdre mon appartement. Je n'ai absolument pas le choix, mon bail se termine le 30 juin 2014. Je n'ai toujours pas d'emploi. Même le Dollarama ne m'a pas rappelé, c'est bien pour dire. Je vais devoir me trouver un p'tit appartement (lire : un trou) ce qui me mène à un autre échec, peut-être le plus cuisant pour moi : je devrai vendre les meubles de ma mère. C'est comme si je la laissais tomber une seconde fois. Je ne suis même pas en mesure de garder ce qu'elle a amasser durant toute sa vie.

     Autre échec. Vous aller me dire qu'il est bien insignifiant et pourtant, pour moi, il est important : mon impossibilité de me rendre au Tweetaide le 20 mai prochain. J'ai tout essayé, mais le manque de ressources (argent, transport, place à coucher) font en sorte que je devrai m'abstenir. Je me sens mal, car quelqu'un avait prit la peine de m'offrir ma place au Tweetaide en cadeau et je ne suis même pas en mesure de lui faire honneur en m'y présentant. Et à ceux qui lisent ceci en se disant “Tiens, Paquet cherche la pitié et veut qu'on lui paye son voyage au tweetaide”, détrompez-vous, c'est bien mal me connaître d'avancer une telle chose. Je refuserais tout offre dans ce sens pour une simple raison: me rendre à une soirée pour une oeuvre caritative grâce à la charité des autres serait pour moi le geste le plus égoïste et hypocrite que je pourrais poser. Ce n'est tout simplement pas dans ma nature. Comme plusieurs qui me connaissent le moindrement vous le diront, j'ai beaucoup de difficulté à accepter les cadeaux. À mes yeux, je n'ai rien fait de spéciale pour les mériter, tout simplement.

     Alors voilà ou j'en suis. Je ne suis pas pessimiste, mais cruellement réaliste, c'est tout.

    N'ayez crainte, je vais continuer à vous faire rire sur Twitter car c'est une des rares chose que je fais bien. Pas de façon exceptionnelle au point de me démarquer, mais je le fais bien. C'est au moins ça.


Merci de m'avoir lu.

P.S. : Désolé pour les fautes ou erreurs de grammaire. Ce soir J'ai écrit avec mon cœur et non ma tête.

dimanche 11 mai 2014

Elle s'appelait Céline


Elle s'appelait Céline. Elle aimait la vie, elle adorait rire. Son sourire était contagieux.

Elle s’appelait Céline. Elle a mis au monde quatre gars dont un particulièrement drôle et intelligent (elle l'aurait aimé, celle-là).

Elle s’appelait Céline. Elle aimait la bonne bouffe, la faire autant que la déguster.

Elle s'appelait Céline. Elle aimait la bonne compagnie, sa famille, ses amis.

Elle s’appelait Céline. Elle aimait ses enfant, adorait ses petits-enfants, vénérait ses arrière-petits enfants. Ils étaient sa fierté, ses trésors.

Elle s’appelait Céline. Elle aimait son bon mari qui le lui rendait bien.

Elle s’appelait Céline. Elle aimait ses parents et en a bien prit soin.

Elle s’appelait Céline. Elle a vécu une bonne vie et a rendu pleins de gens heureux.

Elle s’appelait Céline. Elle n'aimait pas sa perte d'indépendance et a souffert plus souvent qu'à son tour durant ses dernières années, mais elle gardait toujours un bon moral.

Elle s’appelait Céline. Elle nous a quitté un soir de juillet pour un long repos bien mérité.

Elle s’appelait Céline, mais moi je l'appelais maman ou mom et elle me manque énormément en cette fête des mères, mais aussi les autres jours de l'année.

Merci maman pour ce que je suis devenu, tout ce que j'ai reçu, tout ce que j'ai pu te donner en retour. Ma plus grande fierté est d'être le fils de Céline.





Je t'aime et t'aimerai toujours...



     Je me permets ce P.S. : Vous avez encore votre mère,  votre père, vos grands-parents? Profitez-en bien et allez les voir. Pas juste aujourd'hui, mais aussi souvent que vous le pouvez. Prenez le temps d'être avec là pour eux comme ils l'ont été pour vous.

     À ceux et celles qui diront qu'ils manquent de temps, je répond ceci : Le seul moment où vous n'aurez vraiment plus le temps, c'est quand ils seront partis pour de bons.

vendredi 4 avril 2014

Recette de biscuit

On me l'a demandé, la voici: Ma recette de biscuit.  Elle est assez standard, mais j'ai ajouté quelques ingrédients afin de me donner bonne conscience.  :-)

INGRÉDIENTS

6 tasses de farine (4 tasses farine tout usage + 2 tasses de farine blé entier)

3 cuillères à thé de poudre à pâte
1 cuillère à thé de soda à pâte (Bicarbonate de soude)
2 cuillères à thé de sel de table
2 grosses cuillères à soupe de graines de lin moulues
1 cuillère à thé de cannelle (au goût, à vrai dire)
3 tasses de cassonade tassée
1 ½ tasse d'huile de canola
1/2 tasse d'eau
3 oeufs (gros)
2 cuillères à thé d'extrait de vanille


Raisins secs (au goût)
Canneberges séchées (au goût)
Chipits chocolat (noir ou au lait, au goût)

Préchauffez le four à 350 degrés Fahrenheit (175 degrés Celsius)

Mélangez les ingrédients secs (Farine,  poudre à pâte, soda à pâte, sel de table, cannelle, graines de lin et cassonade)

Ajoutez l'huile, l'eau, les oeufs et la vanille

Mélangez d'abord à la fourchette.  Quand ça devient trop difficile, pétrissez avec vos mains.  Conseil: enfarinez vos mains car le mélange sera très collant.  Bonne chance si le téléphone sonne...  

Un fois le mélange bien homogène, incorporez les raisins/canneberges/chocolats en pétrissant toujours avec vos mains (plus facile).

Faites des boules de la grosseur d'une balle de golf et mettez-les sur votre tôle à biscuit.  

Enfournez pendant 12 minutes sur la grille du haut

Important: lorsque vous sortez vos biscuits du four, attendez que la tôle tiédisse avant de retirer les biscuits.  Ces derniers continuent à cuire sur la tôle chaude.

Donne entre 45 et 55 biscuits.  Si vous êtes chanceux comme moi, vos biscuits seront croustillant à l'extérieur et moelleux au centre.

Bon appétit !!

P.S. : Y'a peut-être des fautes d'orthographe, mais j'me dis que ça donne du goût....



dimanche 30 mars 2014

Montréal

   Je rêve de me trouver un emploi à Montréal.  Certains me demanderont pourquoi?  Après tout, je vis à Québec, qui est aussi une très belle ville et ils ont raison.  J'aime aussi Québec.  C'est ma ville natale et elle sera toujours dans mon cœur où que je sois.

   Mais voilà, Québec comporte aussi de nombreux souvenirs.  Souvenirs d'amours n'ayant pas rimés avec toujours.  Souvenirs de ma mère, surtout de son décès.  J'crois qu'il est temps pour moi de me créer de nouveaux souvenirs et c'est plus facile de le faire dans un nouvel endroit, il me semble.

   Montréal m'attire pour bien des raisons.  J'y ai déjà de bons vieux amis, ce n'est donc pas comme si je m'y retrouvais seul.  J'y ai aussi de nouveaux amis, des gens rencontrés sur Twitter que j'aimerais rencontrer en personne.  


   Montréal m'attire bien entendu pour son côté culturel.  Télé, radio, musique, cinéma, humour, littérature, théâtre ou musées: tout ces domaines m'attirent et Dieu sait combien j'aimerais y travailler.  Je crois avoir les aptitudes, voir même le talent....mais est-ce suffisant?  Sans diplôme pour le prouver, je comprend qu'on ne me laisse pas ma chance.

   Montréal m'attire aussi pour ces événements caritatifs.  Nez Pour Vivre et Tweetaid, pour ne nommer que ceux là.  J'aimerais y être, participer, aider, donner un peu comme je l'ai fais avec ma mère.

    Mais bon, pourquoi quelqu'un de Montréal engagerait-il un bonhomme de Québec alors qu'il a un si grand choix de talents à dans sa propre ville?  

    Je n'abandonne pas le rêve, je garde encore espoir, mais j'suis aussi réaliste: les histoires de Cendrillon, ça n'arrive que dans les livres, c'est bien connu....mais sait-on jamais?  Après tout mon but n'est-il pas de tourner la page.....?  

samedi 29 mars 2014

Perdu

Oui j'écris surtout de l'humour, mais des fois j'écris autre chose...



PERDU

Je n'sais plus où j'en suis
Je n'sais plus où j'm'en vais
Bien sure il y a l'avenir
Mais y'a toujours un mais

Je n'sais plus où courir
Vers qui puis-je me tourner
J'ai beau vouloir m'enfuir
Je me sens enchaîné

Perdu dans ma vie
Perdu dans ma tête
Perdu sous la pluie
Perdu comme une bête
Perdu dans mes si
Plus l'coeur à la fête

Je n'crois plus au destin
Je n'crois plus au karma
Je n'crois plus au chemin
Qui dois me mener là-bas

Je ne crois plus en moi
Je ne crois plus en rien
Je ne crois plus aux choix
Ni même aux lendemains

Perdu dans mon coeur
Perdu dans ma tête
Perdu la chaleur
Perdu comme une bête
Perdu dans mes heures

Plus l'coeur à la fête

lundi 17 février 2014

Ma mère

Ma mère a endossée bien des rôles au cours de sa vie. 
Enfant : Elle était la fille d'Eugène Kirouac et Odiana Janvier.  Je me souviens encore du jour où elle annonça à sa mère que mon père était décédé.  Elle s'est jetée dans les bras de ma grand-mère et s'est mise à pleurer.  Durant ces quelques minutes, ma mère disparut pour laisser place à l'enfant.
Sœur et belle-sœur : Ma mère était, pour ainsi dire, le noyau de sa famille.  C'était chez nous, autour de la table de ma mère que ses frères et sa sœur se réunissaient plus souvent qu'autrement.  Il en était de même pour mon père et ses propres frères et sœurs.
Tante : «Tante Céline, câline de bine».  Tel était son surnom pour certains de mes cousins et cousines.  Plus qu'une simple tante, elle a souvent été une seconde mère pour beaucoup de ses neveux et nièce.
Amie : Ma mère savait être une bonne amie.  Toujours prête à aider.  Toujours là avec une oreille attentive, on pouvait lui confier un secret sans aucune crainte.  Elle en a emporté plusieurs avec elle dans sa tombe.
Épouse : Ma mère était une épouse.  Elle ne l'était pas par obligation, mais par choix.  Elle aimait cuisiner et prendre soins de sa maisonnée.  Après le décès de mon père, elle n'a jamais chercher à se retrouver un compagnon de vie.  Elle m'a confié un jour que mon père avait été l'homme de sa vie et que personne ne pourrait le remplacer, tout simplement.
Belle-maman : Ma mère n'a pas eu de fille, que des garçons.  Alors pour elle, ses brus étaient ses filles adoptives et elle les aimait tout autant que ses propres fils.
Grand-maman : Ou devrais-je dire, «grand-maman gâteau».   Elle adorait ses petits-enfants.  Ils étaient les plus beaux, les plus fins et n'avaient aucun défaut.  Mon père vous aurait dit la même chose, d'ailleurs.  Je crois sincèrement que mes parents ont repris goût à la vie suite à la naissance de leurs petits-enfants.  Non pas qu'ils étaient dépressif, ni malheureux, mais il leur manquait quelque chose.   Un bel exemple est la fête de Noël. Avant la naissance des petits-enfants, il n'y avait qu'un petit arbre de 2 pieds sur une table dans le salon.  Dès l'arrivée du 1er petit-enfant, mes parents ont acheté un immense sapin et un kit complet de décorations s'assurant que le tout soit sans danger pour les enfants.  Le plus grand plaisir de ma mère, je crois, était de bercer ses petits enfants.  Elle pouvait le faire des heures durant, sans se fatiguer.
Arrière-grand-maman : Ses arrières-petits-enfants.  Trésors de ses trésors.  Tout ce qui est écrit plus haut à propos des petits-enfants s'applique ici.  Seule tristesse pour elle, peut-être : elle n'avait plus la force de les prendre dans ses bras, mais si elle avait pu, si elle avait pu....
Aidant Naturel avant son temps : Au début des années '70, ma mère invita ses parents âgés à venir demeurer chez nous.  Mon grand-père mourut en 1972, mais ma mère prit soins de ma grand-mère jusqu'aux années '80.  Pendant plus de 10 ans, ma mère fut proche aidante pour sa propre mère.  Ce que j'ai fais pour elle, elle l'avait déjà fait bien avant moi...et souvent bien mieux.
Maman : De mon côté, je ne peux parler d'elle que comme maman.  Et elle fut une bonne maman.  Attentionnée, toujours prête à donner tout ce qu'elle possédait afin que ses fils soient heureux, afin qu'ils soient bien.  Elle nous a nourri, lavé, soigné accueilli sous son toit aussi souvent qu'on en avait besoin.  Elle était douce, mais savait aussi mettre son pied à terre et dire «assez!», quand c'était le temps.  Et malgré le fait que ces dernières années je prenais soins d'elle, il arrivait souvent qu'elle prenne soins de moi (toujours prête pour les répits et toujours une épaule pour pleurer).  Elle fut ma maman jusqu'à la fin.  
Était-elle parfaite? Non. Avait-elle des défauts? Bien sûr que oui. Elle était humaine.  Comme par exemple : Au cours de ses dernières années, elle était plus ratoureuse et tentait souvent de trouver une raison logique pour tricher sur sa diète restreinte.
-Tsé, le médecin, il m'a jamais dis de pas manger de gras...
-Oui, mais le médecin l'a dit, faut que j'mange du sucre parfois...
-Le docteur l'a dit, faut que j'mange beaucoup de fromage pour le calcium...
-Le docteur l'a dit, j'peux tricher des fois....
Comme qui dirait, un femme s'essaye....(sourire)
Mais ce ne sont pas ses défauts qui ont le plus marquer sa vie, alors pourquoi m'y attarder?  Oui, j'avoue qu'il est arrivé parfois, durant la période où j'ai pris soins d'elle, que nous nous soyons engueulé.  Toutefois, avec du recul, je peux vous confirmer que ces engueulades avaient toutes un fond d'amour.  Ça arrive dans les meilleures famille, non?

Ce que je veux garder comme souvenir de ma mère?  Tout d'abord son magnifique sourire.  De plus, j'ai déjà lu qu'un rire est un sourire qui éclate de joie.  C'était le cas pour ma mère.  Elle adorait rire, comme en faisait foi sa collection de DVD d'humoristes.  Oui, maman qui sourit, maman qui rit : ce sont les images que je veux garder de ma mère.  
(Ma mère avec mes cousines Mary et Nancy Kirkwood)
Et ce sont aussi les deux choses qui me manqueront le plus....

vendredi 31 janvier 2014

Vague à lames

     Un jour, alors que je me préparais pour sortir en ville, ma nièce, alors âgée de 6 ans, me demanda :

     « Mon'onc, pourquoi tu te rases? »

     La question me hante encore à ce jour.

     Pourquoi se raser. Oui bien entendu, y a la réponse évidente : parce très peu de gens peuvent porter élégamment une barbe de 18 pieds. En tout cas, c'est pas mon cas. Toutefois, je me réserve le droit de porter la moustache et la barbichette pour une seule et unique raison : une fois totalement imberbe, je ressemble à une grosse poupée bout d'chou de 280lbs. Je dois malgré tout prendre le temps de raser autour de cette barbiche et pour être très franc, je déteste ça.

     Ma première erreur à été de commencer à me raser avec un rasoir électrique. Je n'ai jamais réussi à me faire une belle démarcation de barbe à la Fred caillou. J'me suis pour ainsi dire passée le rasoir dans la face. Littéralement toute la face. C'est pour ça qu'aujourd'hui encore, j'ai de la barbe qui me pousse dans le front.

     Autre chose qui ne m'a pas aidé à développer un amour pour le rasage : l'après-rasage. Lorsque je dus m'imposer le supplice de la lame, les baumes après-rasage n'existaient pas. Je devais utiliser un après-rasage qui, selon le flacon, redonnait fraîcheur au visage. Celui qui a trouvé cette formule est probablement le même type qui a inventé l'expression « ça fera pas mal» chez le dentiste. J'ignorais, jusqu'à ce moment, que fraîcheur était synonyme de brûlure au second degré.

     J'avoue que les choses se sont améliorées depuis. De plus en plus de produits de rasage sont maintenant conçus pour les peaux sensibles. La mienne est si sensible qu'elle pleure en regardant La Voix. Il y a même eu, il y a quelques années de cela, un rasoir à lame qui vibrait pendant le rasage et rendait la chose supposément plus «confortable». Inutile de préciser que je ne l'ai jamais essayé. La dernière chose que je veux faire le matin en me levant, c'est de me passer un lame hyper-tranchante qui tremblotte sur ma carotide. Et soyons franc, mise à part quelque demoiselles masochistes, très peu de femmes opteront pour un vibrateur à lame, alors pourquoi le ferais-je?

     Comme si me raser le visage n'était pas déjà assez désagréable, une de mes ex m'a déjà proposé de me raser le corps au complet. Oui, oui, partout, partout, partout.... Elle reçu un non catégorique. Premièrement, ça me coûte déjà bien assez cher seulement pour la face. Le corps au complet, considérant mon obésité, c'est le prix d'un second loyer. Deuxièmement y a pas de rasoir qui va s'approcher de mes parties intimes, à moins que ce soit pour une urgence médicale et que je sois déjà dans le coma.

     -Pourquoi pas? m'a-t-elle demandé. T'aura pas besoin de le faire, je le ferai pour toi!
     -Es-tu folle? Encore moins!!!
     -Tu me fais pas confiance?
     -Écoute, t'éternues une fois et je deviens juif. Deux fois : on aura pas d'enfant. T'éternues trois fois de suite et le p'tit boutte que t'a coupé devient le « e » ajouté à la fin de mon prénom et tu deviens automatiquement lesbienne.

     Elle n'a pas insisté, mais j'ai quand même dormis d'un sommeil très léger dans les mois qui suivirent.

     Finalement, la plus grosse ironie dans tout ça? Ce qui m'insulte vraiment plus que tout? Je stresse tellement sur cette fameuse question « Mon'onc, pourquoi tu te rases? » que j'en perd mes cheveux...

mercredi 8 janvier 2014

David, Elvis et les américains.

     Certaines personnes ont de la difficulté à comprendre l’engouement des américains envers David Thibault, le jeune imitateur d'Elvis de Saint-Raymond de Portneuf.  

     Ce qu'il faut comprendre que presque tout les américains adorent Elvis.  C'est pratiquement un pré-requis si vous désirez avoir votre citoyenneté.  En fait, vous devez pouvoir réciter par cœur le serment d’allégeance et Love Me Tender.

     De plus, Elvis représente l'american dream par excellence - un jeune homme de famille moyenne étant devenu une vedette planétaire.  Pour plusieurs, il est le père du rock'n'roll.  En fait, Bill Haley and the Comets méritent vraiment le titre, mais nous devons tenir compte de cette autre grande faculté qu'ont les américains: ils ré-écrivent l'histoire comme bon leur semblent et y croient au point où le reste du monde acceptent cette ré-écriture comme étant une réalité.


     Autre fait bien important:  la plupart des américains vouent un véritable culte à Elvis.  À preuve, vous pouvez vous faire marier par Elvis à Las Vegas.  Vous pouvez aussi vous faire marier par un extra-terrestre, mais comme certains américains croient qu'Elvis n'est pas mort et a été enlevé par des extra-terrestres, on reste dans la même thème, vous en conviendrez.

     En résumé, n'essayé pas de comprendre les américains et ne cherchez surtout pas le bon sens dans leurs actions.  Il est plus difficile à trouver qu'un imitateur d'Elvis.

Merde à David Thibault. ;-)

Je suis tanné. De tout.

  Je suis tanné. De tout. Je suis tanné de ce monde dans lequel on vit où l'intelligence et le gros bon sens disparaissent, laissant d...